mercredi 3 octobre 2007

A la recherche de la revue qualifiante...


Tout scientifique est englué dans le "Publish or Perish". Autrement dit, le chercheur est soumis à la pression à la publication sous peine de ne pas voir "sa carrière" avancer. A fortiori, pour le (la) doctorant(e), soit il(elle) publie dans des revues "qualifiantes", soit il (elle) peut dire adieu à toute chance d'être un jour enseignant-chercheur.
L'auteur du bacterio-blog insistait déjà, dans sa présentation du parcours pour devenir chercheur, sur l'importance des publications tout au long des étapes.

Aujourd'hui donc, nous sommes partis (ma directrice de thèse et moi) à la recherche de revues susceptibles : 1)d'accueillir un article sur mes recherches, 2)et surtout d'être qualifiante.

Selon les termes de la 16ième section du CNU :

3.2. Publications et communications

Le candidat doit présenter succinctement dans son dossier ses activités de recherches réalisées.

Au-delà de l’évaluation positive de la thèse, le candidat doit faire état d’une production scientifique autonome évaluée par des expertises indépendantes. La publication d’au moins un article en premier auteur dans une revue de psychologie à comité de lecture considérée comme qualifiante, c’est-à-dire indexée dans les grandes bases de données (INIST-CNRS, ISI, PsycINFO, Medline), constitue l’attestation la plus claire d’une telle expertise (publication effective ou acceptée, avec justificatif de l’acceptation). Cependant, afin de garantir l’indépendance de cette expertise, cet article devra être publié dans une revue dans laquelle le directeur de la thèse n’a pas de responsabilités de direction, et dans un numéro qui n’est pas coordonné par ce même directeur.
Or, si les revues anglophones sont nombreuses, mais aussi très courtisées, les revues francophones qualifiantes en Psychologie ne sont pas légions.
Ainsi, d'après les données recueillies par Vauclair et Piolat (2004), 33 revues francophones sont recensées sur la liste complète de la base PsycInfo.

Le répertoire des revues francophones dressé par Santiago-Delefosse (1999) (inclus dans l'article de Vauclair & Piolat, 2004) ne compte que 72 revues dont très peu susceptibles d'accueillir un article de Psychologie Sociale.
Nous retrouvons, peu ou prou, ces mêmes revues dans la liste des "Oui niveau 1" de l'enquête de Jeannin sur les revues scientifiques de Psychologie.

Parmi ces revues, certaines publient principalement des numéros thématiques, ce qui restreint davantage les possibilités de publication si votre recherche ne peut pas s'inscrire dans ces cadres thématiques.

En conclusion, il me faut proposer un article soit aux Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale ou à la Revue Internationale de Psychologie Sociale. Je peux aussi en rédiger un en anglais...

Gloups !





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